Covid-19 : des défauts génétiques responsables du syndrome inflammatoire multi-systémique de l’enfant
Covid-19 : Un déficit immunologique expliquerait près d’un quart des très rares formes sévères observées chez les vaccinés
Covid-19 et auto-anticorps : l'influence de l'âge sur la mortalité
L’Institut Imagine est lauréat de la cinquième vague d’appel à projets de recherche hospitalo-universitaire en santé (RHU5) pour le projet « COVIFERON »
L’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Imagine (Inserm, AP-HP, Université de Paris), labellisé Institut Carnot, est lauréat du dernier appel à projets de recherche hospitalo-universitaire en santé (RHU 5), lancé en 2021 par l’Agence nationale de la recherche (ANR) dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA). Le projet « COVIFERON » est coordonné par le Pr. Jean-Laurent Casanova, co-directeur avec Laurent Abel du laboratoire « génétique humaine des maladies infectieuses », à l’Institut Imagine situé à l’Hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, et à l’Université Rockefeller de New-York, en collaboration avec des partenaires privés (Cerba HealthCare, bioMérieux et Quanterix) et académiques (*). Il vise à mieux comprendre les fondements génétiques et immunologiques des différentes formes cliniques du COVID-19, à mettre au point et à distribuer des tests pour évaluer les risques de développer une forme sévère, et à proposer de nouvelles approches préventives et thérapeutiques.
Covid-19 : découverte d’une signature moléculaire des myocardites pédiatriques
Un quart des formes sévères de Covid-19 s’expliquent par une anomalie génétique ou immunologique
près plus d’un an de pandémie, l’hypothèse d’une prédisposition génétique et immunologique aux formes graves de Covid-19 se confirme. En octobre 2020, les équipes des Pr Jean-Laurent Casanova et Laurent Abel avaient déjà publié deux études dans la revue américaine Science [3] [4] expliquant 10 à 15% des formes sévères de Covid-19. Toutes étaient dues à un déficit dans la voie de l’interféron de type 1 (IFN 1), une protéine habituellement produite de manière rapide par le système immunitaire en réponse à une infection virale et qui a pour principal effet d’inhiber la réplication du virus dans les cellules infectées. Les chercheurs avaient ainsi démontré qu’au moins 3 à 4% des formes sévères ont une origine génétique, tandis que 10 à 11% s’expliquent par la présence d’auto-anticorps dirigés contre IFN 1 et qui bloquent leur action antivirale. Cette découverte avait été mise à l’honneur par la revue Nature [5] dans son top 10 des avancées scientifiques majeures de l’année 2020. Deux nouvelles études internationales coordonnées par le même laboratoire et publiées le 19 août dans la revue Science Immunology apportent de nouvelles données scientifiques qui, ajoutées aux précédentes, expliquent 20 à 25% des formes sévères de Covid-19.
COVID-19 et syndrome inflammatoire multi-systémique de l’enfant : 75 % des enfants atteints ont la même anomalie immunitaire
Quelle protection par l’immunité ?
Beaucoup de questions se posent autour des patients infectés par le coronavirus SARS-CoV-2 responsable du COVID-19 et de leur immunité. Sont-ils protégés contre une nouvelle infection ? Combien de temps ? Comment tester l’immunité d’une personne ? Le spécialiste en immunologie, le Pr Alain Fischer, apporte ici des éléments de réponses, en l’état actuel des connaissances.
Mettre au jour une signature des patients à risque de développer une forme sévère
Quel patient va développer une forme grave de coronavirus ? C’est pour répondre à cette question que les équipes de Frédéric Rieux-Laucat et Mickael Ménager d’Imagine ont obtenu un financement Flash de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Cette signature permettrait d’anticiper l’évolution de la maladie. D’autre part elle ouvrirait la voie, en mettant au jour les mécanismes responsables de cette agressivité, à des pistes thérapeutiques.
Un consortium pour rechercher une vulnérabilité génétique chez les jeunes patients
Pour explorer cette piste, le Pr Jean-Laurent Casanova, co-directeur avec le Dr Laurent Abel du laboratoire Inserm de Génétique humaine des maladies infectieuses à Imagine avec une antenne à l'Université de Rockfeller aux Etats-Unis, avec le Dr Helen Su, du National Institute of Health (NIH) aux Etats-Unis, a créé un consortium international. Son objectif : rechercher des causes génétiques aux cas graves parmi les patients de moins de 50 ans sans antécédents médicaux. L’immunologiste et pédiatre, tout juste nommé au comité scientifique COVID-19, vient par ailleurs d’obtenir un financement Flash de l’Agence Nationale de la Recherche pour son étude.
Des médecins-chercheurs retournent en 1ère ligne
Face à la crise exceptionnelle que nous vivons, certains médecins-chercheurs d’Imagine ont fait le choix de rejoindre des services hospitaliers pour venir en aide aux patients et à leurs collègues. Découvrez leur nouveau quotidien et leurs motivations.
Conseils aux familles et patients atteints de maladies génétiques rares
Face à l’épidémie de COVID-19, les consultations non urgentes des patients atteints de maladies génétiques ont dû être reportées. Il s’en suit beaucoup d’interrogations et de questions des familles et des patients. De nombreuses initiatives et ressources ont été mises en place pour répondre à vos questions.