Publié le
Comme le souligne le Pr Stanislas Lyonnet, Directeur de l’Institut Imagine, 2022 a été « encore un bon cru pour Imagine. Les équipes de recherche et de soins peuvent s’enorgueillir de leurs succès aux appels d’offres nationaux et européens : 53% de succès aux ANR (24% en moyenne nationale), trois projets de recherche hospitalo-universitaires (RHU) et un vaste projet « Horizon Europe » visant à construire les thérapies géniques de demain. S’y ajoutent des percées médicales de premier plan, fruits de recherches pionnières conduites à l’Institut. Ainsi, plusieurs essais cliniques ont montré l’efficacité à long terme de la thérapie génique dans des maladies emblématiques de l’hémoglobine et des déficits immunitaires héréditaires ». Cette décision témoigne de la reconnaissance de la qualité de travaux menés par nos équipes depuis la création de l’Institut, et de notre capacité à développer un écosystème d’innovation efficace. D’autres grands succès ont accompagné la marche en avant d’Imagine en cette année, comme le tout premier médicament de l’achondroplasie, le voxzogo, est désormais disponible sur le marché. « Des réussites réputées impossibles ».
Une année d’ouverture tournée vers l’international et la croissance
« Un institut qui se veut une visibilité internationale se doit d’avoir d’abord une attractivité internationale. Notre institut est déjà attractif pour les chercheurs internationaux, comme en atteste le nombre des candidatures reçues des quatre coins du monde à chaque appel d’offre pour le recrutement de nouvelles équipes de recherche depuis 2014. […] Une quinzaine de candidatures ont été reçues et cinq ont été sélectionnées pour une audition en juin 2022. C’est la candidature du Pr Bana Jabri, pédiatre et immunologiste franco-américaine, directrice du centre d’immunologie de l’Université de Chicago qui a été proposée au conseil d’administration d’Imagine. Le maître-mot de Bana Jabri sera « l’attractivité». Pour retenir ou faire revenir de l’étranger les plus prometteurs, elle pourra compter sur 5 chaires de professeur junior (CPJ) de l’Agence Nationale de la Recherche, véritable tenure track à la française.», rappelle le Pr Arnold Munnich, Président de la Fondation Imagine.
« L’objectif premier de l’Institut Imagine est d’accélérer la recherche et l’innovation diagnostique et thérapeutique dans le domaine si vaste des maladies génétiques. Mais impossible d’intensifier cette accélération sans une base solide sur laquelle s’appuyer. L’Institut Imagine est encore jeune ; sa fondation date de 2007, son label d’excellence de 2011 et il n’est sorti de terre qu’en 2014. Il vit aujourd’hui sa phase de consolidation vers une plus grande maturité, vers une réelle majorité. Le défi des prochaines années pour Imagine est ainsi de se structurer, voire de se transformer, pour trouver la meilleure organisation à même de soutenir une dynamique de croissance exceptionnelle et préparer l’avenir avec des ambitions toujours renouvelées et plus audacieuses », explique Laure Boquet, Déléguée Générale de l’Institut Imagine.
Réduire l’errance diagnostique et changer la vie des familles touchées par les maladies génétiques
« Les succès d’aujourd’hui doivent préparer ceux de demain. En 2023, des échéances stratégiques attendent Imagine : l’évaluation quinquennale de nos laboratoires, le renouvellement de plusieurs d’entre eux, et la très compétitive prolongation de notre label IHU, accélérateur de l’innovation en santé. Ces étapes, lourdes, sont pourtant indispensables pour ébaucher les contours d’Imagine 25-30, affirmer ses ambitions, rehausser son excellence en science et médecine, et accroître encore son attractivité internationale, pourtant déjà élevée.
L’Institut Imagine est jeune et croît vite. Soutenir et accompagner cette croissance est primordial afin de rester compétitif, notamment dans le domaine de la biologie des systèmes et de l’intelligence artificielle au service de l’interprétation des données complexes de recherche et de soin. Ces secteurs sont stratégiques, en performance, comme en souveraineté. Protéger les données de nos patients est un devoir, les faire parler est une exigence », conclut le Pr Stanislas Lyonnet.
Retrouvez l’Essentiel de l’année 2022 :